Mesdames et messieurs,
Chers soignants,
Le coronavirus a exigé des efforts considérables de la part de l’ensemble des collègues des établissements pénitentiaires et donc également de votre part.
Ces derniers mois, les détenus ont pu, plus encore que d’habitude, compter sur votre dévouement, votre travail et votre enthousiasme. Vous avez constamment veillé à dépister les cas de covid-19 chez les détenus et assurer leur suivi. Je vous en suis particulièrement reconnaissant.
J’ai constaté ces circonstances difficiles sur le terrain lors de ma visite de la section COVID des prisons de Bruges et de Lantin. A Bruges, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec certains d'entre vous au sujet des difficultés juridiques liées à l'octroi d'une prime COVID. J’ai également fait savoir que la ministre De Sutter et moi-même cherchions activement une solution.
Aujourd’hui, je peux vous annoncer que nous l’avons trouvée. En effet, en concertation avec le directeur général Rudy Van De Voorde, nous prévoyons pour vous une prime COVID comme celle qui existe pour le personnel hospitalier.
Que prévoit exactement ce projet d’arrêté royal ?
Une prime unique COVID d’un montant de 500 euros brut.
Cette prime est prévue pour les membres du personnel :
- ayant le grade d’expert technique pénitentiaire (infirmier) ou d’assistant hospitalier pénitentiaire ;
- qui ont presté au minimum 100 jours de travail durant la pandémie de COVID-19, à savoir du 18 mars 2020 au 31 mai 2021.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Le projet d’arrêté royal sur cette prime unique COVID figure à l’ordre du jour du Comité supérieur de concertation du 19 mai.
Dès qu’il y aura un accord avec les syndicats, ce dossier ira au Conseil des ministres pour décision finale.
Bien entendu, je ne manquerai pas de vous tenir informés de l’évolution de ce dossier.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Encore quelques efforts, nous y sommes presque.