Action des délégués CSC - Prisons

Publié le 28 juin 2021 à 16:00

Ce lundi 28 juin 2021, un Comité Supérieur de Concertation avait lieu.  Cette réunion était sous tension vu le manque de respect de l'autorité envers son personnel et les organisations syndicales.

 

En effet, à l'aube d'une refonte COMPLETE du métier d'assistant de surveillance pénitentiaire (vécu comme une xieme attaque contre le personnel, après la rationalisation et la mise en place du statut de l'administration pénitentiaire et le service minimum), l'autorité semble n'avoir rien à faire de l'avis des gens de terrain !

 

Pour remettre les choses dans leur contexte, des réunions informelles et confidentielle du type "groupe de travail" ont eu lieu entre le mois de février et le mois de mai.  Ces réunions ont permis à l'administration de présenter son projet aux syndicats. 

 

La dernière réunion ayant eu lieu le 7 mai, vos représentants CSC - prisons ont demandé à recevoir les documents de travail dans les plus brefs délais.  La présidente du Comité de Secteur III (La cheffe de cabinet Justice, Madame Eva DE KONINCK) avait répondu qu'ils devaient être traduits et nous donnait la deadline du 31 mai.

 

Le 31 mai, une réunion avait lieu entre l'autorité et les organisations syndicales.  Vos représentants ont à nouveau demandé à recevoir la documentation.  La réponse de la cheffe de cabinet était claire, ils ne sont pas prêts à être distribués...

 

Le 4 juin, contact a été pris entre la CSC - Prisons et l'autorité.  Encore une fois, nous avons réclamé le dossier préparatoire.  On nous a promis que cela serait fait rapidement.

Les choses traînant, Madame Claudine COUPIENNE, secrétaire permanente Justice pour la CSC Services Publics a contacté l'autorité.  Elle a donné la date du 17 juin, date limite pour nous envoyer ce que nous demandions depuis des semaines.  Ce que VOUS êtes en droit de recevoir comme information.

 

Vu le non respect des engagements de  l'autorité, ce lundi 28 juin avait lieu également un rassemblement des délégués CSC - Prisons devant le bureau du Ministre de la Justice, Monsieur Vincent VAN QUICKENBORNE.

Cette action symbolique visait à dénoncer une énième fois, le manque de respect latent envers les organisations syndicales affiché par cette autorité.

Il est temps que les choses changent s'ils ne  veulent pas rompre le dialogue social avec les représentants du personnel. .

Nous avons besoin de pouvoir travailler de manière correcte et efficace.  Terminés les groupes de travail et les visioconférences, nous voulons des réunions en présentiel !

La vie reprend petit à petit, nous voulons pouvoir représenter nos affiliés de la meilleure manière possible !